Pedro Alonsoest peut-être l'acteur le plus charismatique de La Casa de Papel, série dans laquelle il a interprété Andrés de Fonollosa Gonzalvez dit Berlin, frère du Professeur et voleur de charme. Du genre qu'on aime détester. Un personnage complexe, manipulateur, tué à la fin de la partie 2, mais finalement revenu d'entre les morts : d'abord par la magie des flashbacks, puis grâce à un spin-off à son nom qui fait office de préquelle (ceci explique cela). L'occasion d'en savoir plus sur l'histoire de ce braqueur séducteur, amateur de bijoux et de femmes... Et qui n'a pas grand-chose à voir avec Pedro !
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1. Pedro Alonso (ou Pedro González Alonso pour l'état civil) est né en 1971 à Vigo, en Galice, une communauté autonome espagnole. Sa langue maternelle est le galicien, mais il parle aussi le catalan, l’espagnol et l’anglais.
2 À 16 ans, il décide qu'il deviendra comédien après avoir joué dans une pièce de théâtre au lycée. C'est à l'Académie royale supérieure d'art dramatique de Madrid qu'il poursuit ses études. Il en sort diplômé en 1992. Trois ans plus tard, il fait ses premiers pas devant une caméra dans un court-métrage intitulé Hábitos. Un an après, c'est au cinéma qu'il fait ses débuts.
3. Pedro affiche une belle carrière dans son pays natal où il est devenu une figure populaire du théâtre, du petit et du grand écran. Pourtant, sa carrière d'acteur a connu des hauts et des bas et il a même avoué dans une interview à El Mundoen 2021 qu'ilétait "mort professionnellement" à plusieurs reprises. En France, les fans l'ont peut-être repéré pour son rôle dans la série Grand Hôtel, diffusée sur Téva puis M6.
4. Sa notoriété explose grâce au succès inattendu de La Casa de Papel lors de son arrivée sur Netflix en 2017 (la première saison a d'abord été diffusée sur Antena 3 en Espagne). La série devient en quelques semaines un phénomène mondial.
crédit photo : Netflix
5. Pedro est le père d'une grande fille, Úriel, née en 1998 et qui a étudié les Beaux-Arts. "Avoir une vraie conversation avec ma fille est l’une des plus belles choses à laquelle je puisse penser, car cela me fait penser que tout n’est pas perdu. Et j’apprends aussi beaucoup d’elle", a-t-il avoué à La Vanguardia.
6. Pedro Alonso est un homme amoureux de Tatiana Djordjevic, parisienne d'origine serbe, qu'il a rencontrée alors qu'il passait des vacances en France. Ils se sont croisés dans une rue de Montmartre, "nous avons parlé pendant quelques minutes, elle m'a demandé si j'avais un projet et je n'avais aucune idée de ce que j'allai, alors je lui ai donné mon numéro de téléphone, au cas où elle veuille me revoir durant les onze jours où j'étais là", a-t-il raconté à Vanity Fair.
7. Tatiana est hypnothérapeute, et c'est lors d'une balade dans les jardins de Giverny qu'elle lui a proposé de suivre des séances d'hypnose régressive. Histoire d'en savoir plus sur ses vies antérieures. Et c'est comme cela que Pedro a appris qu'il fut un soldat romain du temps de l'Empire. Ce qui lui a inspiré un livre, Libro de Filipo (écrit sous le nom de plume de Pedro Alonso O'Choro).
8. Pedro Alonso avoue être attiré par l'ésotérisme. "J'ai beaucoup voyagé ces dernières années à la recherche de cultures ancestrales et méditatives, je me 'détache' progressivement pour être 'plus connecté' au moment présent de manière plus saine. Ma vie intime, professionnelle et spirituelle se ressemblent de plus en plus".
9. En plus de la comédie et de la danse, c'est par l'écriture et la peinture (avec Tatiana, ils ont conçu l'affiche du Festival International de Monte-Carlo 2022) qu'il s'exprime. Il est également un adepte de la méditation, "quelque chose qui m'aide en tant qu'acteur : ne pas travailler avec ma tête, mais avec la partie la plus intuitive de moi", a-il confié à Corriere della Sera.
10. Pedro est un amateur de thérapies alternatives, et cela lui a inspiré son nouveau projet. Il travaille sur un documentaire sur les plantes médicinales, celles qui vont plongent dans des états de conscience altérée... "Je parle del'ayahuasca,du peyotl et de ce genre de plantes". Il a précisé que ce serait son expérience personnelle, un "très grand exercice d'exposition". Qui risque même de choquer.